Parenthèse chlorophylique (suite)

Finie, la naïveté.
Envolé, l'optimisme.
Aujourd'hui, c'est le trio MCI qui guide mon existence : Méfiance, Cynisme, Incrédulité.

"Merci la chaleur humide" tu parles !

L'ordre du monde, la beauté et la délicatesse ont laissé place au plus amer des chaos.

 
Y'en a qui ne respectent vraiment plus rien...

Les promesses de fruits mûrs et brillants sont des souvenirs évanouis. Le pied d'aubergine a rejoint sa dernière demeure, la poubelle.

 

Macération de feuilles de tabac, pulvérisation d'eau additionnée de savon noir, allumettes plantées tête en bas dans la terre : je ne sais sur quelles latitudes ces astuces fonctionnent mais en tout cas, à Moisiland, les plantes en meurent et les bestioles s'en moquent.

J'ai alors revêtu mon habit de lumière pour entamer un combat sans pitié (les images qui suivent pourraient heurter la sensibilité des pleutres, écartez-les).

 
Vous l'avez compris : c'est la guerre.
Et y'aura des blessés dans le camp des gentils.

On compte maintenant sur les bonnes volontés et la jeune génération pour lancer le top départ de la reconstruction balconale.

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Pour les fondus de jardinage, on trouve des pots en béton chez une multitude de pépiniéristes en bordure de route, qui vous vendront également des essences de plantes et de la terre. Des jardinières en plastiques se trouvent par ailleurs dans des boutiques tenues par des libanais (parfois des sachets de graines aussi !), ainsi qu'au Leader Price.

Les deux numéros sont faux, j'ai testé.