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Le léopard ne se déplace pas sans ses taches
5 décembre 2011

Gravir le mont Kakoulima... et s'évanouir

Voilà une nouvelle idée de week-end inoubliable, dans les environs de Dubrêka.

La journée commence innocemment. On se délecte des paysages brumeux du petit matin. Il doit être 7h lorsque nous dépassons le kilomètre 36, avec le mont Kakoulima en toile de fond.

kakoulima_1
Vous vous dites déjà : "Se lever à 5h30 un dimanche,
chapeau, il faut être drôlement motivé !" N'est-ce pas ?

On s'enfonce en direction d'un brouillard à couper au couteau.

kakoulima_2
Jusqu'ici, tout va bien.

Et puis la marche commence
Large piste en lacets, terre rouge
Cailloux transperceurs de semelle

Brume du petit matin
Innombrables cailloux

Bonjour aux paysans
Aïe, ça fait mal

Fourmilières en travers du chemin
Tiens des traces de pneus !

On avance
La voiture n'est pas si loin derrière nous...

Il fait encore frais et les oiseaux chantent
Pensées malsaines

Nettoyage de nos corps intoxiqués
Bière-clope au bord de la piscine

Nous surplombons bientôt la brume
...ou alors à la plage !

Végétation luxuriante
Qu'est-ce que je fous là au fait ?

On admire le paysage
Hallucination de l'arrivée, mais l'arrivée n'arrive jamais

On marche encore et encore
J'en peux plus

Jolis paysages
Tiens, si je faisais semblant de prendre des photos pour justifier des pauses ?

kakoulima_3 kakoulima_4 kakoulima_7
Un arbre envahi par les nids de gendarmes,
un petit village au loin ou une araignée en gros plan font parfaitement l'affaire.

Au bout de trois heures d'ascension on arrive enfin tout en haut... sur un site étrange plein d'antennes et de paraboles. L'enceinte est gardée par des militaires en tongues, anesthésiés par l'ennui.

kakoulima_8

Une planche transpercée de clous rouillés se tient prête à supporter nos corps fatigués...

DSCN2463
et permet éventuellement d'admirer la vue, mais c'est secondaire

...et un casse-croûte plus loin...

kakoulima_6

...les corps douloureux se levant péniblement de cette petite pause, nous voici repartis dans le sens inverse, pour deux heures trente de descente. Les pieds pleins de cloques, les muscles hurlant de douleur, souffler ne sert plus à rien. S'arrêter non plus puisqu'il faut irrémédiablement repartir.

Vraiment inoubliable ce week-end !

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